Cet article a été publié en septembre 2022 et peut contenir des informations obsolètes.
Bénédictions et cérémonie de l’eau des Waciye au site de Keeyask le 8 septembre 2022.
Des dirigeants, des aînés, des jeunes et des conseillers des communautés partenaires, ainsi que des représentants de Manitoba Hydro, ont participé au rassemblement.
L’événement a été présidé par Robert Wavey (Nation crie du lac Fox) et a compris les réflexions de chef Morris Beardy (Nation crie du lac Fox), de chef Betsy Kennedy (Nation crie de War Lake), du conseiller Wayne Redhead (Première nation de York Factory), de l’évêque Isaiah Larry Beardy (Nation crie de Tataskweyak), du premier dirigeant de Manitoba Hydro, Jay Grewal, et du directeur du projet de Keeyask, Dave Bowen. Il y a également eu un hymne, une cérémonie du calumet conduite par Wayne Redhead et Robben Constant (Première nation de York Factory); et une cérémonie de l’eau présentée par Susan Kobliski; des prières et un festin partagé par tous.
Susan Kobliski a déclaré : « Je pense que c’est l’une des dernières étapes vers la dernière partie de l’infrastructure du barrage, et nous devons reconnaître l’esprit de l’eau. »
« En tant que telle, la cérémonie de l’eau souligne les efforts déployés par tous les partenaires concernés. Mais elle est également tenue pour les membres des quatre nations, le territoire et les communautés – dans le but de reconnaître Keeyask comme une communauté à part entière. »
« C’est une cérémonie pour chaque partie de l’eau, de la terre, des animaux… les créatures ailées, tout ce qui est vivant et la façon dont ils ont été touchés; et nous encourage à rester concentrés sur ce qui continue à s’écouler – l’eau, les saisons. »
Le projet de la centrale de Keeyask repose sur un partenariat entre Manitoba Hydro et quatre Premières nations de la province, soit la Nation crie de Tataskweyak, la Première nation de War Lake, la Première nation de York Factory et la Nation crie de Fox Lake. Ces partenaires travaillent de concert sous le nom de Keeyask Hydropower Limited Partnership.
La mise en service de toutes les unités de production constituant une étape cruciale, il était important pour les communautés partenaires et le projet d’organiser une cérémonie pour reconnaître les changements apportés à la terre, et leurs effets.
« Bien que les sept unités soient capables d’alimenter les Manitobains en électricité, deux unités doivent encore subir des tests complets et être certifiées pour pouvoir commencer à offrir un service commercial », a indiqué Ryan Ward (directeur, gestion de projet).
« La certification en matière de service commercial nous permet d’inclure la production des générateurs destinée à l’exportation ou à la vente dans les contrats commerciaux. »
Il restera ensuite des travaux à effectuer dans la centrale, plus précisément sur le reste de l’infrastructure mécanique et électrique.
La démobilisation, c’est à dire le travail de démontage des structures utilisées pour les bureaux, le traitement de l’eau et d’autres activités de soutien du projet, se poursuit également. Il reste à fermer le camp, à le déconstruire et à l’expédier hors du site, ce qui constitue la principale étape de la démobilisation.
Parmi les tâches importantes du projet que l’on a commencées mais toujours pas terminées, figure la revégétalisation des zones utilisées durant la phase de construction – comme les zones de travail, les chantiers d’excavation et les zones utilisées pour soutenir le projet.
Allison Zacharias (directrice, Generation Environmental Services ) précise que : « Ce travail consiste à décompacter le sol qui a été comprimé dans les zones utilisées, à remodeler les surfaces et à planter de la végétation indigène pour permettre aux zones perturbées de redevenir naturelles au fil du temps. »
Au total, il reste environ 18 mois pour effectuer les travaux relatifs à la construction de la centrale de Keeyask, après quoi celle ci pourra être considérée comme achevée.
Même si la construction de la centrale est presque terminée, les travaux d’atténuation des effets sur l’environnement et la surveillance intensive de l’environnement – y compris les poissons et la faune – se poursuivront pendant de nombreuses années.